historique des tribus de Kabylie

Publié le par sylviane

PEUPLEMENT ET TRADITIONS :

Introduction :

De par sa situation géographique, la Wilaya de Bordj Bou Arréridj a été de tout temps un couloir de transit .De l’homme préhistorique à nos jours, plusieurs peuples ont « traversé » notre région, et à chaque passage des populations entières l’ont choisie comme destination finale. « La fertilité de son sol, la douceur et l’abondance de son eau, ses montagnes boisées »sont des atouts qui n’ont pas laissé indifférents les visiteurs.
Aussi, Bordj Bou Arréridj d’aujourd’hui constitue une véritable mosaïque de tribus et de traditions d’où elle puise ses particularités et renforce son originalité. La population des Bibans est synonyme de la population algérienne de toujours, où le berbérophone côtoie l’arabophone, où le « bordjien d’origine » a des liens solides avec le « bordjien d’adoption ».
En résumé, quelque soit son ethnie, quelque soit sa tribu ou sa langue maternelle, l’enfant de Bordj Bou Arréridj vit en harmonie avec son environnement social et se sent à l’aise sur ses terres.

I- Le peuplement :

La population de la wilaya de BORDJ BOU ARRERIDJ tire ses origines connues des principales tribus des Beni Aïdel, M’Zita, Dréat, Ouennougha, Ouled Khelouf, Maadid, H’Chèm, Ouled Ayad, Meguedem, Zemmoura, Ouled Thaïer, Beni Abbas et Beni Melikech.
Les Ouennougha :
Occupant les montagnes du sud-ouest de la Wilaya, ils peuplent actuellement la Commune de Ben Daoud et une partie des Communes de Mansourah et d’El Mehir. Ils appartiennent à une grande tribu berbère des Sanhadja que les différentes révolutions n’ont pas déplacé de leurs montagnes. Ils auraient des origines communes avec une partie de la population de Tazmalt et des affinités avec le cercle de M’Sila.
Les Dréat :
Ils sont à l’origine de la fondation du village de Mansoura. D’ailleurs un village de la commune de Mansoura porte encore le nom. C’est une tribu berbère venue de la Kalaâ des Beni Hamad, après sa prise en 1153 par Abdallâh, un des fils du fondateur de l’empire Almohade. Leur prolongement du territoire de cet empire vers l’ouest, après les portes de fer et quelques siècles plus tard, est à l’origine de la fondation de Ouled Sidi Brahim. De nos jours les deux grandes tribus qui peuplent la région de Mansoura sont : Les Meziti au Nord et El Hamra au Sud. Cette dernière est la terre natale du grand romancier Abdelhamid Benhadouga.
Les Beni Abbas :
Berbères Kotama de la fraction des Azizide, Ils habitent les montagnes du nord de la wilaya. Frontaliers avec la wilaya de Bejaia où se trouve la fameuse Kalâa des Beni Abbes, leur influence va au-delà et jusqu’à Biskra et Touggourt durant le XIV ème siècle de l’ère chrétienne. Hadj Mohammed El Mokrani appartient à cette tribu. Les grandes familles d’Ighil Ali, issues de la tribu des Beni Abbés, ont hérité d’une grande partie des terres composant l’ex-royaume de la Medjana.
Les Beni Melikech :
Originaires des montagnes qui font face à Tazmalt dans la vallée de la Soummam, ce sont des alliés naturels des Beni Abbes dont ils partagent le même espace géographique. Ils se retrouvent actuellement dans la Wilaya de Bejaia, mais ils débordent par endroits sur le territoire de notre Wilaya.
Les Sedrata :
D’origine berbère, cette tribu qui habitait la plus grande partie du bassin de Medjana a été signalée dans la région avant le VII ème Siècle. A la fin du règne des Hammadite, au XII ème Siècle, leur territoire qui s’étendait de l’oued Bousellem aux montagnes de Mansoura a subi plusieurs invasions. Il formait le Sultanat de la Medjana sous le règne des Beni Abbés. De nos jours, les tribus qui peuplent la région de Medjana s’apparente à celle des H’Chèm qui furent les alliés fidèles des Beni Abbés et dont l’origine remonterait à une tribu venue de l’Ouest algérien. Les hommes de cette tribu ont participé activement à l’insurrection de 1871.Des populations venues de la région de Boussaâda, bien que moins importantes, habitent aussi cette commune.
Les Ait Aidel et Ait Khelifa :
Ils occupent la partie Nord de la Wilaya, l’actuelle Daïra de Djaafra. Le territoire de ces deux tribus constitue en quelque sorte un des prolongements de la Petite Kabylie sur les monts des Bibans. Leurs origines sont berbères et leur mode de vie est semblable à celui du reste de la Kabylie. D’ailleurs, les relations qu’ils entretiennent avec les wilayas limitrophes, Bejaia et Sétif, attestent de leurs affinités sociologiques avec les tribus de la basse Kabylie.
Les habitants de cette région émigrent beaucoup vers la France, et vers Oran, où une forte communauté est y recensée.
Les Zemmoura :
Cette tribu se confond avec son fondateur Hassan Pacha, fils et successeur de Kheir Eddine qui vers 1560 luttait contre les Beni Abbas. C’est une tribu issue des alliances d’une petite colonie turque avec les tribus kabyles voisines. Ils occupent actuellement le Nord de la wilaya où fut construit à la hâte par les Turcs, un petit fort qui deviendra par la suite la Ville de Zemmoura.
Les Ouled Meguedem :
Littéralement le mot « Meguedem » désigne en arabe une personne « évoluée ou lettrée », plus illuminée que les autres. Les Ouled Meguedem sont implantés au nord du Chef lieu de wilaya et voisins des H’Chèm (à l’Ouest) et Zemmoura (au Nord). Il semblerait que leur origine est à rechercher du coté des tribus composant le cercle de Boussaâda et plus exactement la confrérie (Zaouïa) d’El Hamel,aussi leurs ancêtres sont sensés posséder le savoir religieux. Cette hypothèse est d’autant plus vraie, étant que sur le territoire voisin, Medjana, on recense une communauté venue de Boussaâda au cours du 18 ème siècle. Cette tribu, aurait aussi de grandes affinités et alliances avec la tribu des Ouled Thaier, installée à l’Est de la Wilaya.
Le territoire des Meguedem déborde largement sur le Chef Lieu de Wilaya où Ils sont présents en grand nombre.
Les Ouled Khellouf :
Voisins des Ouennougha (à l’ouest) et des Ayad (à l’est), ils sont d’origine Sanhadjienne et se sont établis dans le sud de la wilaya (actuelle Daïra d’El Hammadia) vers l’an 1363. Ils formaient la milice du sultan de Bougie, Abou Zakaria, quand leur chef, Yakoub Ben Khellouf était chambellan de ce sultan. Leur territoire a subi plusieurs invasions, depuis l’époque romaine jusqu’à la colonisation et les Français donnèrent le nom de « Lecourbe » au Chef lieu de Daïra actuel. Leur mode de vie s’apparente à celui du Hodna et leur activité principale était l’élevage.
Les Ouled Thaïr:
Ils occupent la région Est de la wilaya comprenant les actuelles communes de Khellil, Bir KasDali et Ain Taghrout. Ils sont issus des alliances des tribus berbères du Nord et arabes, implantées dans le Hodna et le plateau de Sétif vers le milieu du XIIème siècle. D’ailleurs, ils sont très liés sociologiquement et économiquement au cercle de Sétif.
Les Ayad :
De toutes les tribus recensées au niveau de la Wilaya, celle des Ayad serait celle dont les origines sont très lointaines. En effet, le territoire sur lequel les Ayad évoluaient n’est autre que l’actuelle Bordj Ghedir qui était une station florissante dès l’époque romaine. La tribu originelle serait composée de nobles sédentaires à laquelle se sont adjoints plusieurs peuplades.
Les Ayad ou Ouled El Ayadi se diviseraient en plusieurs fractions et sont connus sous la dénomination générale des Ouled Haddad, tribu noble. Leur territoire s’étend de Ras El Oued à l’est jusqu’au bassin du K’Sob en contournant par la partie sud les Ouled Khellouf. Cette tribu aurait de tout temps eu des affinités avec les cercles de Sétif et du Hodna, si ce n’est avec le reste de toute l’Afrique du Nord, étant donné que leur territoire est un couloir de transit,avant la « découverte » du passage des portes de fer.
Le centre de leur influence se trouvait dans l’actuel Bordj Ghedir et ils se répartissent actuellement en plusieurs tribus : Ouled Sidi Saïd et Ouled El Ayadi à Bordj Ghedir, Ouled Hanache à Taglait, Ouled Cheniti à El Annasser, plusieurs tribus au niveau de Ras El Oued et ses environs et Ouled Sidi hassen et Ouled Sidi Mansour à Ghilassa. Le territoire de ces derniers s’étend jusqu’au Maâdhid, au Sud. Les tribus évoluant sur le territoire de Ras El Oued ont, de tout temps, beaucoup d’affinités avec le cercle de Sétif.

II- Traditions et mode de vie :

En raison de la composition de son territoire qui comprend plusieurs aires géographiques, la wilaya de Bordj Bou Arreridj constitue une mosaïque de traditions : Kabyle, Sétifienne et Hodnaienne.
La collecte des olives et des figues se pratique toujours dans les zones montagneuses du Nord, tandis que la céréaliculture et l’élevage dominent dans les hautes plaines et le Sud steppique. En milieu rural, l’habitat garde son style particulier et dans les agglomérations l’architecture moderne est adoptée. La quasi-totalité de la population est sédentaire bien qu’une population nomade venue du Hodna s’installe occasionnellement, dans la région d’El Mehir, Medjana, Belimour, El Anasser et Ras El Oued.
Des traditions propres à la région se remarquent encore de nos jours :
- La célébration de l’arrivée du printemps au début mars où la population organise des journées de plein air durant 3 vendredis de suite.
- Le tissage de tapis et burnous dans certaines familles notamment dans la région Nord.
En matière de traditions culinaires, le Couscous appelé « El Keskes » est le principal plat dont s’enorgueillit la région. Par ailleurs, certains plats traditionnels tels que la « zeraïga », galettes émiettées dans du beurre, ou « Lembardja », galette fourrée aux dates sont très prisés. « Tikourbabine » est un plat traditionnel très réputé dans la région Kabyle de la Wilaya. Quant à la Ville d’El Achir sur la RN5, elle a acquis une réputation nationale par ses viandes et ses brochettes d’agneau « Choua ».
En ce qui concerne les tenues vestimentaires, l’habillement traditionnel de la région est symbolisé par la tenue Kabyle dans les régions Nord et Ouest, tandis que dans le reste de la Wilaya il s’apparente aux traditions Sétifiennes et Hodniennes au Sud.

PEUPLEMENT ET TRADITIONS :

Introduction :

De par sa situation géographique, la Wilaya de Bordj Bou Arréridj a été de tout temps un couloir de transit .De l’homme préhistorique à nos jours, plusieurs peuples ont « traversé » notre région, et à chaque passage des populations entières l’ont choisie comme destination finale. « La fertilité de son sol, la douceur et l’abondance de son eau, ses montagnes boisées »sont des atouts qui n’ont pas laissé indifférents les visiteurs.
Aussi, Bordj Bou Arréridj d’aujourd’hui constitue une véritable mosaïque de tribus et de traditions d’où elle puise ses particularités et renforce son originalité. La population des Bibans est synonyme de la population algérienne de toujours, où le berbérophone côtoie l’arabophone, où le « bordjien d’origine » a des liens solides avec le « bordjien d’adoption ».
En résumé, quelque soit son ethnie, quelque soit sa tribu ou sa langue maternelle, l’enfant de Bordj Bou Arréridj vit en harmonie avec son environnement social et se sent à l’aise sur ses terres.

I- Le peuplement :

La population de la wilaya de BORDJ BOU ARRERIDJ tire ses origines connues des principales tribus des Beni Aïdel, M’Zita, Dréat, Ouennougha, Ouled Khelouf, Maadid, H’Chèm, Ouled Ayad, Meguedem, Zemmoura, Ouled Thaïer, Beni Abbas et Beni Melikech.
Les Ouennougha :
Occupant les montagnes du sud-ouest de la Wilaya, ils peuplent actuellement la Commune de Ben Daoud et une partie des Communes de Mansourah et d’El Mehir. Ils appartiennent à une grande tribu berbère des Sanhadja que les différentes révolutions n’ont pas déplacé de leurs montagnes. Ils auraient des origines communes avec une partie de la population de Tazmalt et des affinités avec le cercle de M’Sila.
Les Dréat :
Ils sont à l’origine de la fondation du village de Mansoura. D’ailleurs un village de la commune de Mansoura porte encore le nom. C’est une tribu berbère venue de la Kalaâ des Beni Hamad, après sa prise en 1153 par Abdallâh, un des fils du fondateur de l’empire Almohade. Leur prolongement du territoire de cet empire vers l’ouest, après les portes de fer et quelques siècles plus tard, est à l’origine de la fondation de Ouled Sidi Brahim. De nos jours les deux grandes tribus qui peuplent la région de Mansoura sont : Les Meziti au Nord et El Hamra au Sud. Cette dernière est la terre natale du grand romancier Abdelhamid Benhadouga.
Les Beni Abbas :
Berbères Kotama de la fraction des Azizide, Ils habitent les montagnes du nord de la wilaya. Frontaliers avec la wilaya de Bejaia où se trouve la fameuse Kalâa des Beni Abbes, leur influence va au-delà et jusqu’à Biskra et Touggourt durant le XIV ème siècle de l’ère chrétienne. Hadj Mohammed El Mokrani appartient à cette tribu. Les grandes familles d’Ighil Ali, issues de la tribu des Beni Abbés, ont hérité d’une grande partie des terres composant l’ex-royaume de la Medjana.
Les Beni Melikech :
Originaires des montagnes qui font face à Tazmalt dans la vallée de la Soummam, ce sont des alliés naturels des Beni Abbes dont ils partagent le même espace géographique. Ils se retrouvent actuellement dans la Wilaya de Bejaia, mais ils débordent par endroits sur le territoire de notre Wilaya.
Les Sedrata :
D’origine berbère, cette tribu qui habitait la plus grande partie du bassin de Medjana a été signalée dans la région avant le VII ème Siècle. A la fin du règne des Hammadite, au XII ème Siècle, leur territoire qui s’étendait de l’oued Bousellem aux montagnes de Mansoura a subi plusieurs invasions. Il formait le Sultanat de la Medjana sous le règne des Beni Abbés. De nos jours, les tribus qui peuplent la région de Medjana s’apparente à celle des H’Chèm qui furent les alliés fidèles des Beni Abbés et dont l’origine remonterait à une tribu venue de l’Ouest algérien. Les hommes de cette tribu ont participé activement à l’insurrection de 1871.Des populations venues de la région de Boussaâda, bien que moins importantes, habitent aussi cette commune.
Les Ait Aidel et Ait Khelifa :
Ils occupent la partie Nord de la Wilaya, l’actuelle Daïra de Djaafra. Le territoire de ces deux tribus constitue en quelque sorte un des prolongements de la Petite Kabylie sur les monts des Bibans. Leurs origines sont berbères et leur mode de vie est semblable à celui du reste de la Kabylie. D’ailleurs, les relations qu’ils entretiennent avec les wilayas limitrophes, Bejaia et Sétif, attestent de leurs affinités sociologiques avec les tribus de la basse Kabylie.
Les habitants de cette région émigrent beaucoup vers la France, et vers Oran, où une forte communauté est y recensée.
Les Zemmoura :
Cette tribu se confond avec son fondateur Hassan Pacha, fils et successeur de Kheir Eddine qui vers 1560 luttait contre les Beni Abbas. C’est une tribu issue des alliances d’une petite colonie turque avec les tribus kabyles voisines. Ils occupent actuellement le Nord de la wilaya où fut construit à la hâte par les Turcs, un petit fort qui deviendra par la suite la Ville de Zemmoura.
Les Ouled Meguedem :
Littéralement le mot « Meguedem » désigne en arabe une personne « évoluée ou lettrée », plus illuminée que les autres. Les Ouled Meguedem sont implantés au nord du Chef lieu de wilaya et voisins des H’Chèm (à l’Ouest) et Zemmoura (au Nord). Il semblerait que leur origine est à rechercher du coté des tribus composant le cercle de Boussaâda et plus exactement la confrérie (Zaouïa) d’El Hamel,aussi leurs ancêtres sont sensés posséder le savoir religieux. Cette hypothèse est d’autant plus vraie, étant que sur le territoire voisin, Medjana, on recense une communauté venue de Boussaâda au cours du 18 ème siècle. Cette tribu, aurait aussi de grandes affinités et alliances avec la tribu des Ouled Thaier, installée à l’Est de la Wilaya.
Le territoire des Meguedem déborde largement sur le Chef Lieu de Wilaya où Ils sont présents en grand nombre.
Les Ouled Khellouf :
Voisins des Ouennougha (à l’ouest) et des Ayad (à l’est), ils sont d’origine Sanhadjienne et se sont établis dans le sud de la wilaya (actuelle Daïra d’El Hammadia) vers l’an 1363. Ils formaient la milice du sultan de Bougie, Abou Zakaria, quand leur chef, Yakoub Ben Khellouf était chambellan de ce sultan. Leur territoire a subi plusieurs invasions, depuis l’époque romaine jusqu’à la colonisation et les Français donnèrent le nom de « Lecourbe » au Chef lieu de Daïra actuel. Leur mode de vie s’apparente à celui du Hodna et leur activité principale était l’élevage.
Les Ouled Thaïr:
Ils occupent la région Est de la wilaya comprenant les actuelles communes de Khellil, Bir KasDali et Ain Taghrout. Ils sont issus des alliances des tribus berbères du Nord et arabes, implantées dans le Hodna et le plateau de Sétif vers le milieu du XIIème siècle. D’ailleurs, ils sont très liés sociologiquement et économiquement au cercle de Sétif.
Les Ayad :
De toutes les tribus recensées au niveau de la Wilaya, celle des Ayad serait celle dont les origines sont très lointaines. En effet, le territoire sur lequel les Ayad évoluaient n’est autre que l’actuelle Bordj Ghedir qui était une station florissante dès l’époque romaine. La tribu originelle serait composée de nobles sédentaires à laquelle se sont adjoints plusieurs peuplades.
Les Ayad ou Ouled El Ayadi se diviseraient en plusieurs fractions et sont connus sous la dénomination générale des Ouled Haddad, tribu noble. Leur territoire s’étend de Ras El Oued à l’est jusqu’au bassin du K’Sob en contournant par la partie sud les Ouled Khellouf. Cette tribu aurait de tout temps eu des affinités avec les cercles de Sétif et du Hodna, si ce n’est avec le reste de toute l’Afrique du Nord, étant donné que leur territoire est un couloir de transit,avant la « découverte » du passage des portes de fer.
Le centre de leur influence se trouvait dans l’actuel Bordj Ghedir et ils se répartissent actuellement en plusieurs tribus : Ouled Sidi Saïd et Ouled El Ayadi à Bordj Ghedir, Ouled Hanache à Taglait, Ouled Cheniti à El Annasser, plusieurs tribus au niveau de Ras El Oued et ses environs et Ouled Sidi hassen et Ouled Sidi Mansour à Ghilassa. Le territoire de ces derniers s’étend jusqu’au Maâdhid, au Sud. Les tribus évoluant sur le territoire de Ras El Oued ont, de tout temps, beaucoup d’affinités avec le cercle de Sétif.

II- Traditions et mode de vie :

En raison de la composition de son territoire qui comprend plusieurs aires géographiques, la wilaya de Bordj Bou Arreridj constitue une mosaïque de traditions : Kabyle, Sétifienne et Hodnaienne.
La collecte des olives et des figues se pratique toujours dans les zones montagneuses du Nord, tandis que la céréaliculture et l’élevage dominent dans les hautes plaines et le Sud steppique. En milieu rural, l’habitat garde son style particulier et dans les agglomérations l’architecture moderne est adoptée. La quasi-totalité de la population est sédentaire bien qu’une population nomade venue du Hodna s’installe occasionnellement, dans la région d’El Mehir, Medjana, Belimour, El Anasser et Ras El Oued.
Des traditions propres à la région se remarquent encore de nos jours :
- La célébration de l’arrivée du printemps au début mars où la population organise des journées de plein air durant 3 vendredis de suite.
- Le tissage de tapis et burnous dans certaines familles notamment dans la région Nord.
En matière de traditions culinaires, le Couscous appelé « El Keskes » est le principal plat dont s’enorgueillit la région. Par ailleurs, certains plats traditionnels tels que la « zeraïga », galettes émiettées dans du beurre, ou « Lembardja », galette fourrée aux dates sont très prisés. « Tikourbabine » est un plat traditionnel très réputé dans la région Kabyle de la Wilaya. Quant à la Ville d’El Achir sur la RN5, elle a acquis une réputation nationale par ses viandes et ses brochettes d’agneau « Choua ».
En ce qui concerne les tenues vestimentaires, l’habillement traditionnel de la région est symbolisé par la tenue Kabyle dans les régions Nord et Ouest, tandis que dans le reste de la Wilaya il s’apparente aux traditions Sétifiennes et Hodniennes au Sud. J'ai trouvé sur le net cet historique des différentes tribus de Kabylie


Publié dans sylza

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A
merci pour l historique de la wilaya de bba .mais pourquoi vous n avez pas traité la tribut de mzita
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B
<br /> <br /> je ne sais pas d'ou est ce que vous tenez ces informations mais je trouve que beaucoup de fausses information apparaissent dans votre texte<br /> <br /> <br /> d'ailleurs dans toute la region des bibans , je tiens a vous dire que les dreat sont des arabes , les hamra sont des beni hilal arabes  et les habitants de mansourah sont kabyles qui jusque<br /> l'independance ont eu  des echanges commerciaux avec les tribus arabes mais respectaient leurs caracteristiques<br /> <br /> <br /> c'est pendant la guerre d'algerie que les francais ont forcé les mansouriens a recevoir les arabes des tribus alentours pour mieux les surveiller, ils sont resté apres l'independance<br /> <br /> <br /> les fondateurs de mansourah sont 3 grandes familles mansouriennes dont les tradition sont tenu par la descendance<br /> <br /> <br /> <br />
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S
<br /> <br /> Bonjour, toutes es informations ont été prises sur wikipédia, vous semblez avoir beaucoup de rancoeur contre les français,  les kabyles que je connais n'en ont pas eux, qui a fondé quoi<br /> n'est pas mon  propos je cherche juste les infos qui me permettront de remonter mon arbre généalogique, les histoires de batailles entre tribus différentes ne m'intéresse pas chacun a sa<br /> place dans ce vaste monde, et on voit en ce moment que l'asservissement de certains peuples donne, la guerre, la violence, quand va t'on cesser de penser pour les autres<br /> <br /> <br /> L'histoire de ce pays a été bâti sur le sang des gens qui l'ont bâti donc un peu de respect pour eux qu'ils soient français arabes ou kabyle c'est leur pays quoi que vous en pensiez.<br /> <br /> <br /> Si vous avez d'autres informations sur les fondateurs de Mansourah libre a vous de publier ces informations<br /> <br /> <br /> Je reste à votre disposition<br /> <br /> <br /> <br />
N
<br /> <br /> Bonjour Sylvie,<br /> <br /> <br /> Je voulais vou demander un service, d'ou tenez vous vos infos sur les Ayads, j'avoue que ca m'a fait sursauter moi qui suis originaire de maadhid. En fait, je me suis toujours pose la question<br /> d'ou venais ma famille (les layaidas), j'ai fini par faire le lien avec les ayads en toute logique (on est les seuls a porter ce nom) dans le coin la-bas, maintenant je tente de rassembler les<br /> sources. En fait il y'a un site au maroc http://www.ouledayad.com/histoire.htm<br /> <br /> <br /> qui donne des details tres precis de la genealogie, qui remonte a tres loin effectivement.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Merci de votre aide,<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Nabil<br /> <br /> <br /> <br />
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N
<br /> <br /> Bonjour,<br /> <br /> <br /> Merci pour votre article sur les layaida, je viens d'apprendre d'ou je viens. En fait, tous mes parents sont nees a Bordj<br /> Ghedir ou maadid. Dans ces villages, une partie est peuplee par les layaidas, ma famille. Donc le nom des ayads est reste en l'etat jusqu'a nos jours, les layaidas.<br /> <br /> <br /> Cordialement,<br /> <br /> <br /> <br />
Répondre
S
<br /> <br /> Bonjour merci de votre message j'ai eu tellement de mal a avoir des infos sur l'Algérie que le peu que j'y ai appris je préfère le faire partager au moins cela ne se perdra pas et puis ça peut<br /> donner de sidées a d'autres<br /> <br /> <br /> <br />
A
<br /> Bonjour Sylviane, je retrouve des bribes de mon texte sur BBA que j'ai réalisé sur Wikipedia il y a maintenant plus de 2 ans. :) Pas de panique, ça me fait plaisir de voir mon article wiki<br /> repris sur différents sites car cela permet de faire connaître cette jolie région.<br /> <br /> Je dois dire en plus que votre article est très bien fait. :)<br /> <br /> En tt cas merci de votre intérêt.<br /> <br /> <br />
Répondre
S
<br /> Bonjour Anissa pas de quoi moi aussi c'est un coin qui m'intéresse car les aïeux de mon mari y sont nés et donc mes petits enfants sauront au moins d'ou ils viennent, merci Internet<br /> <br /> <br />